dimanche 3 mars 2019

gilets jaunes vus du ciel



Après 14 semaines, retour sur le thème monté du premier jour de mobilisation des GJ. On note le groupe complet des fonctions de non représentation en signes d'hiver avec la conjonction lune-Neptune qui peut s'imaginer en déclencheur. Les signes d'hiver incitent à la mise à la trappe, aux oubliettes, nécessaire au renouvellement des compteurs avant le printemps et l’équinoxe. Que garder de nos conditionnements sociaux? A noter que tout ce groupe solidaire par le jeu des aspects rejette Jupiter- Soleil et mercure à l'orée du sagittaire (signe de globalité associative), ainsi que Vénus en Balance qui s'oppose à Uranus
La "Représentation" groupée dans les signes d'automne (signes dont la force est de valider le contrat social) est sur la sellette.
Voici un texte de jean pierre Nicola qui nous parle du sextile neptune-pluton, toujours valide de nos jours. en tout cas les enjeux sont clairs...
  
   L’interprétation de l’aspect domi­nant du siècle est sans fioriture. Neptu­ne, dont la formule est le passage du ni­veau complexe (long terme) au niveau Mars du duo-duel (moyen terme) incite davantage les mémoires longues à inter­venir dans le temporel. C’est pourquoi nous assistons au retour du sacré, à l’activisme du prêtre, à la montée de nouvelles sectes, chapel­les et églises, proposant leurs solutions à l’égard du monde réel et non plus à l’égard de l’intemporel.
Dans le contexte d’un réalisme Neptunien dévissant les courtes portées de nos simplifications, que vont devenir les partis ? Par définition, un parti est polari­sateur organisateur de la complexité. Il la réduit à un emblème, un mot d’or­dre, un comité. Il va, de bas en haut, d’une base créatrice sans autorité à un sommet autoritaire sans créativité. Les partis sont des pyramides, dures ou molles, avec une structure de déséquili­bre constant entre ceux qui créent et ne décident pas, ceux qui décident et ne créent pas.En ces jours de déstabilisation, les partis ont le réel aux trousses. Il les pousse, les trahit, les prend de court, leur gâche l’absolu de la doctrine du court terme paré d’éternité. Voyez chaque affaire un peu déli­cate où il y a une nouvelle invention « diabolique » du réel, c’est-à-dire la vie imprévisible sauf pour ceux qui con­naissent son relief face aux platitudes dogmatiques. Le cadre conceptuel de chaque parti éclate, les brebis s’égarent et font du mauvais lait pendant que les bergers ajustent leurs réponses au réel en ayant soin de faire comme si De Gaulle, Karl Marx, Mao, ensemble, séparément ou deux à deux, avaient parfaitement prévu le coup et son remède. Parce que des hommes, minorité mouvante, commencent à savoir lire dans le réel et reconnaître, quelle que soit l’annonce, le fruit avant l’arbre, les partis battent de l’aile, cherchant de nouveaux discours, de nouveaux trompe-l’œil.
Une mi-gauche joue un peu de droite, une mi-droite clignote sur sa gauche… et se dire « radical » par les temps qui courent c’est assuré-ment vouloir assurer le gagne-pain des chanson­niers. A moins d’adopter des structures archi-souples, des mots d’ordre ambigus, les partis qui visent le pouvoir ou leur propre survie sont voués au naufrage. L’avenir est à la bi-polarisation. Il est surtout à un nouveau-réalisme défiant à l’égard des papes du discours. La ré­volution Neptunienne, si elle réussit, implique une mentalité collective plus ouverte au langage des comportements qu’à celui des rhétoriques.
Y aura-t-il des partis, assez intuitifs pour prendre le vent avant que d’autres formes de communautés humaines ne se créent pour les dépasser ?
Au ciel les problèmes, aux hom­mes les solutions… mais le problème est devenu trop grave pour admettre les solutions des mémoires brèves.
Si les partis veulent survivre il leur fau­dra adopter une autre mémoire…

vendredi 1 mars 2019

petit est grand

Ahh, il fallait bien que je vous cause un peu du thème de jean pierre Petit. Et puis j'aime bien les Pluton dominants.
En tout cas c'est son "image de marque" comme dirait les conditionalistes, sa typologie schématique. Bien que j'y mette un petit bémol, son Pluton est probablement vécu "en phase lunaire", la ou il est le plus à l'aise, le plus naturel.
Emmerdant, dérangeant, border-Line. Même son modèle Janus fait se rejoindre les extrêmes. Problèmes de frontières (est-on dedans ou dehors). Un délice pour les sensibles à la fonction plutonienne, et aux changement de référentiels. Cela dit, autant le Soleil est l'astre des mesures/démesures, Pluton touche au flou/impeccable (dixit Nicola dans le livre de Pluton).
Son Uranus au couchant, accompagné de Vénus et Mercure nous permet de peaufiner le personnage. Même sans aspect direct, Uranus et pluton dialoguent. tiré d'un ouvrage de Nicola "le grand livre de l'astrologue", ou l'interprétation des aspects est particulièrement bien tourné, même Jean Pierre Vezien me disait, s'il n'y a qu'un truc à garder de ce ce bouquin c'est les aspects. Bref, aspect Uranus-pluton: "Mise en place de nouvelles base pour l'élection et l'expression de valeurs accordées aux lois universelles".
Mais comment accorder Pluton-Uranus (imaginaire prospectif) avec Vénus-Mercure (représentation extensive), je sais c'est barbare.
Bé, tout simplement avec son art de la vulgarisation, ses albums lanturlu, ses maquettes, ses méthodes pour rendre accessible la complexité représentative d'Uranus (fonction rT). D'ailleurs Mercure se balade allégrement entre lumière et obscurité, et c'est le seul dieu qui y est autorisé.
Comme Benvéniste, avec des thèmes aux enjeux un peu similaires, il doit se méfier de cette conjonction Uranus-Vénus, qui tend à accorder crédit à une théorie qui soit séduisante, harmonieuse(l'univers élégant), le réel inconnu n'est pas forcément de cet acabit.
L'opposition entre son Pluton dominant et Jupiter en capricorne (dissonant Lune en Verseau) marque sa détermination à faire changer le regard sur les "invariants" liés à la fonction Jupitérienne. et la place de Jupiter en secteur III désigne aussi les tribus, les coteries, les milieux scientifiques qui se ferment (à la Cronos qui bouffe ses enfants) pour empêcher le juste retour des choses.
Le culte de l'étiquette, ses personnages Capricorniens imbuvables, par leur identification à "la cause".
J'ai déjà causé du Bélier, certes moins évident dans son thème, mais qui fait bien référence à son intérêt pour l'énergie, la collision des forces'. Le bélier qui se désole du peu de challengers le "j"accuse" de Zola, car en bon signe avide de contraires qui se séparent, on est est avec moi ou contre moi. c'est à la force de l'impact qu'il mesure (Soleil). Un éternel débutant...
Pour les fonctions dites de réalisme ( mars, Jupiter, saturne), elles sont faibles dans son ciel, guère pragmatique, sans envie de faire fructifier, le pognon c'est loin pour lui.. Et qu'il pense aux jeunes (fonction Saturne faible), dommage, son propre saturne est en Poissons et ce serait plutôt le monde du silence. Mais l'arrivée de Neptune (liée à son grand age), à son opposition. Cela fleurte avec son Saturne natal fin Poissons. Verra t-il enfin ou jamais, avant de passer l'arme à gauche, réunis ses fonctions les plus faibles (Saturne-Neptune) fin Poissons enclencher un nouveau cycle ou le bélier chrysomalos s’élèvera enfin...

John Bernthal, la Vierge qui balance du lourd..





Petit coup d’œil
sur le thème natal de
John Bernthal né le 20 Septembre 1976 à Washington DC

Il est l'acteur principal de la
serie Netflix "The Punisher". œuvre originale de
Stan Lee le créateur de Spiderman, Daredevil etc...



Malheureusement je ne dispose pas de l'heure natale, toutefois
on peut déjà s'amuser, avec un peu de flair, à supposer ses dominantes.
Au vu du choix de ses rôles (je pense qu'avec sa notoriété il peut les choisir).
J'ai voulu simplement illustrer la Conjonction Mars-Pluton en Balance,
dont le rôle du Punisher est une illustration parlante.

A noter que son rôle dans The Walking Dead lui à mis le pied à l'étrier, la aussi, on est pas chez les Bisounours.

Ce justicier implacable ne fait pas dans la dentelle! Foin de grand discours,
 Hadès et Arès en duo c'est le grand nettoyage par le vide.
La conjonction Saturne-Lune en Lion qui appuie ce cocktail détonnant sert de déclencheur à son fiel, la faux de Saturne qui touche sa globalité Lunaire (sa femme et ses enfants sont assassinés) l'engage dans une fuite en avant que le Lion engendre parfois.